Dans le monde des camions anciens, et en particulier des "WILLEME", le nom de Jean-Claude CALSAT est bien connu ...
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17 février 2012
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Si l'on approche de plus près, on peut observer ce médailon en haut de calandre.
Le 26 août 1950, Edouard Bernard succombe à une crise cardiaque. Sa disparition va alors amorcer le déclin de son entreprise.
Son ami Fernand Genève prendra la direction pendant une année puis se retirera. L'entreprise connaitra alors des difficultés financières qui la conduiront au dépot de bilan en 1957.
Malgré tout, l'activité continuera avec des capacités financières amoindries. La puissance limitée à 185 cv et le poids excessif n'ont pas aidé a redresser la barre.
La seule issue sera la reprise en 1963 par l'Américain Mack qui appliquera ses statégies sur notre terrain et conduiront à la disparition de la marque en 1967.
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déterminante pour l'avenir de la société avec l'acquisition de la licence des fameux moteurs Gardner de conception moderne, avec commande automatique de l'avance et injection directe. La fiabilité de ces moteurs sera un atout supplémentaire pour la marque qui innovera en 1935 en proposant un tout nouveau châssis surbaissé pour gros porteur. Il a la particularité d'avoir un cadre droit (sans col de cygne) et donc de pouvoir recevoir n'importe quel type de carrosserie.
Cette marque compte encore de nombreux admirateurs. Disparue après son rachat par l'Américain Mack, la fabrique des camions Bernard a connu ses heures de gloire dès ses premiers moments de vie. Créée par Edouard Bernard, cette société a vu le jour au lendemain de la première guerre mondiale. Ce patron, réputé pour être ferme et rigoureux, a mis au point un procédé de levage de benne par vérin hydraulique entraîné par le moteur du véhicule : le système est une véritable innovation qui va remplacer sans tarder les métodes de levage par potence et câble. Ayant parmi ses grandes idées la fabrication d'automobiles, Edouard Bernard ne se contentera pas de vendre simplement ses bennes, mais proposera aux clients des véhicules "clé en mains". Les camions du surplus seront ainsi modifiés et équipés d'une benne hydraulique. Cet équipement, n'existant pas avant guerre, fera l'objet de nombreuses commandes et participera largement à la reconstruction de notre pays. La société des bennes basculantes Bernard, installée à Arceuil depuis 1924, deviendra la société anonyme des camions Bernard en 1928, suite à la vente des brevets sur les bennes hydrauliques au carrossier Fernand Genève. Edouard Bernard se consacrera désormais à la fabrication de véhicules industriels (à propos de laquelle il possède une vision différente des autres constructeurs) il proposera des véhicules avec une seule et unique détermination : ses camions doivent être les meilleurs jamais construits et ont comme mission de faire gagner de l'argent à leurs propriétaires : "un camion Bernard n'a pas de prix d'achat mais un prix de revient, le plus bas grâce à sa qualité de fabrication".
Ce camion a été retrouvé dans la région de montpellier, dans un état de corrosion avancé. Sa cabine a été réalisée par Cottard à Bourg. Les formes harmonieuses de cette dernière et notamment celles du pavillon se mariaient bien avec la citerne à vin dont le véhicule était équipé. Celle-ci a malheureusement été déposée au profit d'un plateau porte-engins. JCC a activement recherché la citerne disparue ... en vain.