Les premiers contacts noués avec le carrossier Cottard, de Bourg-en-Bresse (Ain) se concrétisent d'abord en 1956 par l'adoption de la cabine "boule", bien plus esthétique et confortable sur le willème à poste de conduite avancé.
Cette collaboration donnera naissance à la célèbre cabine Horizon qui remplacera ce modèle dès 1960 (LF202TC).
La calandre est montée sur un parallèlogramme qui permet de la retirer vers l'avant et vers le haut pour accéder à la partie avant du moteur.
Une petite trappe est disposée sur le petit nez de capot afin d'accéder au bouchon du radiateur.
Cette pompe à pistons, entrainée par la prise de mouvement de la dépanneuse willème TP615C, sert à actionner les deux vérins de montée de la flèche. A l'origine, ce camion était très certainement équipé d'une benne. Une fois celle-ci déposée, ces élèments ont été conservés pour la manoeuvre du bras.
De conception robuste, chaque piston possède son clapet d'aspiration et de refoulement. Le principe de liaison entre la bielle en bronze et le piston est assez original...
Le sens de rotation n'a pas d'importance contrairement à une pompe à engrenages.
La Dépanneuse dispose de 3 treuils. Celui de la photo ci-contre sert à rentrer et à sortir la partie coulissante de la flèche. Le tambour du haut est divisé en deux parties : lorqu'un cable s'enroule, l'autre se déroule.
Une poulie de renvoi est située à l'extrémité de la partie fixe de la flèche. Elle permet à la traction du câble de faire sortir le bras dans un sens de rotation donné.
Dans le sens contraire, c'est l'autre câble qui tire le bras pour le faire redescendre.
Le principe est simple et efficace.
Pour que le crochet arrière reste à la même hauteur lorsque l'on déploie le bras, on peut synchroniser le deuxième treuil qui relache le câble du crochet de la valeur de l'avancée du bras.
Le troisième treuil est indépendant. Il est placé à l'arrière du camion.
Ce modèle appartenait précédement aux transports Cazaux de St MARTORY (haute garonne)
Il attendait sous un hangar de fortune qu'un connaisseur s'intéresse à lui et il est tombé entre de très bonnes mains ...
" l'animal " a retrouvé une seconde jeunesse et pris les couleurs de l'entreprise de transports CALSAT basée en ces temps là à Espalion (Aveyron).
On peut observer sur la portière le nom de Calixte CALSAT, fondateur de l'entreprise et concessionnaire willème à Espalion à cette époque.
En regardant son long museau, sa calandre et ses ouies de refroidissement latérales des capots, on comprends rapidement pourquoi ce modèle a été surnommé "nez de requin".
Ce camion a été acheté neuf par Monsieur MISTROT, transporteur toulousain, en février 1968.
A l'origine, le constructeur l'a doté d'un moteur CUMMINS type Nh 220 issu d'un lit de moteurs importés directement des U.S.A.
carractéristiques :
- 6 cylindres en ligne
- Puissance administrative : 33cv
- Alésage : 130,17
- Course : 152,4
- Cylindrée : 12,17 l
- Régime de rotation maxi à vide : 2100 tr/min
- Couple maximal : 84 mkg
En 2002, lors de sa récupération par JCC en banlieue toulousaine, il était abandonné au milieu des immeubles ... La voie de sortie était peu à peu devenue exiguë...
Un porte-char a été reculé entre deux bâtiments. A l'aide de poulies de renvoi et d'une bonne dose de patience, le camion treuillé a enfin pu être hissé sur son porteur.
Taillé pour la route, ce camion a été en son temps le summun du tracteur routier longue distance. En version 4x2, d'un PTC de 19 tonnnes et un PTR de 35 tonnnes, il réunissait à sa présentation de 1967 tous les raffinements d'un véhicule haut de gamme. De plus, la cabine Pelpel "luxe" était une nouvelle offre du constructeur. Lors de fortes chaleurs, deux trappes de toit permettaient une ventillation de l'habitacle.
L'entreprise Calsat a possédé environ 40 véhicules de ce type qui assuraient des transports internationnaux. En ces temps là, les chauffeurs effectuaient 2 rotations Rodez-Parme par semaine soit environ 4000 km et une vidange à l'arrivée !
Ce tracteur routier de 35 tonnes de PTR est doté d'un six cylindres AEC AV 760 développant 230 chevaux, lequel est relayé par une boite de vitesses ZF AK 6.75/3.
Il faisait partie de la flotte des transports Bouchet & Fils de Clermont Ferrand, certainement à l'époque pour des services journaliers réguliers Clermont-Lyon, Clermont-Marseille.
Chez son ancien propriétaire, il était de couleur noire. Sa restauration en 2000-2001 lui a permis de retrouver les anciennes couleurs de la société CALSAT.
Dans le monde des camions anciens, et en particulier des "WILLEME", le nom de Jean-Claude CALSAT est bien connu ...
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Les premiers contacts noués avec le carrossier Cottard, de Bourg-en-Bresse (Ain) se concrétisent d'abord en 1956 par l'adoption de la cabine "boule", bien plus esthétique et confortable sur le willème à poste de conduite avancé. 
dépanneuse willème TP615C, sert à actionner les deux vérins de montée de la flèche. A l'origine, ce camion était très certainement équipé d'une benne. Une fois celle-ci déposée, ces élèments ont été conservés pour la manoeuvre du bras.
dispose de 3 treuils. Celui de la photo ci-contre sert à rentrer et à sortir la partie coulissante de la flèche. Le tambour du haut est divisé en deux parties : lorqu'un cable s'enroule, l'autre se déroule.
est restée de nombreuses années exposée aux intempéries.
transporteur toulousain, en février 1968.
Taillé pour la route, ce camion a été en son temps le summun du tracteur routier longue distance. En version 4x2, d'un PTC de 19 tonnnes et un PTR de 35 tonnnes, il réunissait à sa présentation de 1967 tous les raffinements d'un véhicule haut de gamme. De plus, la cabine Pelpel "luxe" était une nouvelle offre du constructeur. Lors de fortes chaleurs, deux trappes de toit permettaient une ventillation de l'habitacle
Ce tracteur routier de 35 tonnes de PTR est doté d'un six cylindres AEC AV 760 développant 230 chevaux, lequel est relayé par une boite de vitesses ZF AK 6.75/3.