Certainement l'un des premiers willème de l'entreprise de transports.
Le lait frais partait ainsi vers Marseille ou encore vers les laiteries de Clermont-Ferrand.
Plusieurs chauffeurs se relayaient à son volant si bien qu'il roulait pratiquement 24h/24.
La mécanique n'avait pas la fiabilité actuelle. Une série de 6 chemises avec ses pistons appareillés était toujours prête sur une étagère du garage pour redonner au plus vite au moteur (parfois la nuit) une nouvelle jeunesse.
Ce matin, Rodez s'est réveillé avec quelques centimètres de neige. L'occasion se présentait de faire 2 ou 3 photos dans ce cadre hivernal. Malheureusement, le redoux a rapidement fait disparaitre ce manteau blanc.
L'engin est équipé sur le coté de deux supports destinés à recevoir les roues extérieures des jumelages arrière pour faciliter ses déplacements éventuels hors de la base aérienne dont il dépend.
Cela permet de réduire la largeur à 3 m au lieu des 3,65 m en ordre de marche.
De chaque coté, il y a un lest monté sur glissière. Sur cette photo, on peut le voir en position arrière, centré sur les deux essieux. Mais il n'est pas seul à utiliser cette glissière... derrière lui, une chèvre permet la manutention des roues extérieures des jumelages.
Ce véhicule sera produit de 1961 à 1968 en une dizaine d'exemplaires.
Louis Willème, tout comme Edouard Bernard possède le sens des affaires. Il s'ouvre de ses projets à quelques amis, les convainc par sa claire vision du marché, par l'audace tempérée de sagesse de ses visées. Une première société est créée qui rachètera le maximum de pièces détachées et de camions Liberty pour se lancer dans la réparation, mais aussi le montage et le reconditionnement de ces véhicules. Si Louis Willème avait eu le coup de foudre pour ce matériel venu d'outre atlantique, c'est qu'il était à la fois le plus moderne, le plus fiable, et qu'il se prétait à de multiples adaptations. Certes, les Liberty démarraient encore, comme la pluspart des camions, à la manivelle. En revanche, ils possédaient un double allumage et l'éclairage électrique (à une époque où l'acétylène équipait encore jusqu'aux voitures de luxe) et surtout une transmission à cardan ! Leur réservoir d'essence leur permettait une autonomie de 120 km à la vitesse de 40km/h (maximum 45km/h) et leurs carractéristiques générales gagnent à être rappelées.
Telle était la fiche des Liberty : Moteur 4 cylindres en ligne - 2 bougies par cylindre Alésage-course : 121 x 152 mm Cylindrée : 6,8 l Boîte 4 vitesses + 1AR Empattement : 4,07 m Voie : 1,65 m Longueur : 6,60 m Largeur : 2,20 m Poids du châssis : 4,4 t Charge utile : 5 t Consommation : 50 l aux cent Puissance : 32 ch à 1440 tr/min
L'affaire bientôt s'étoffe et une société est crée, au capital de 12 millions de francs de l'époque, dont le conseil d'Administration comprend : Louis Willème, président et administrateur délégué Raoul Schorestène, administrateur délégué Adrien Klotz, Maurice Honorat et Robert Azaria, membres du bureau.
Son objet : "camions 5t à essence et huile lourde - camionette 1 t à moteur huile lourde - pièces détachées pour camions type Liberty"
D'une famille originaire des Ardennes, il nait près de Saint-Maur-des-Fossés où sesparents étaient restaurateurs.Le jeune Louis fréquente l'école communale et, par la suite, ne se signalera pas unepassion immodérée des études... Pas plus qu'il n'est intéressé par la restauration, augrand désespoir de son père. Par contre, il acquiert (avec le sens des affaires), uneconnaissance très sure de la bonne cuisine et conservera toute sa vie un apétit quifera l'émerveillement de ses amis ! Ce qui passionne cette force de la nature, c'est la mécanique. Tourneur ajusteur horspair, il fera la guerre 14-18 comme son ami Edouard Bernard et ne manquera jamais une occasionde se perfectionner et d'étudier. Comme lui, la voiture particulière (où de plus laconcurence est vive) ne l'intéresse guère. Il croit au poids lourd. Revenu à la vie civile, il s'installe tout d'abord dans un garage avenue du Roule àNeuilly, commence par réparer quelques voitures qui ont souffert à divers titres de laguerre et, dès qu'il le peut, passe au poids lourd dans lequel il entend sespécialiser.
On ne tarde pas à lui amener, avec quelques Berliet, du matériel des stockU.S. : White, Pierce Arrow et Liberty qu'il doit réparer. Et pour ce, il commence às'approvisionner en pièces détachées aux surplus militaires. C'est à ce moment que sont mis en vente les fameux Liberty en caisses. Comme ilcommence à bien les connaître (et comme il commence à être connu) on lui en ammène àmonter. Il devient très vite le spécialiste de ce véhicule recherché.
Sur cette photo de novembre 1985, on voit le TG200 en train de tracter son chargement.
En 2009, G.GINESTON, aveyronnais bien connu dans le monde des véhicules anciens, l'a sorti de son repos pour lui faire prendre l'air à la ferté-allais.
De cette sortie est restée une vidéo, la dernière en date où l'on peut le voir en fonctionnement :
Cette version de carrosserie signée COTTARD était une exclusivité pour la marque Willème.
Dotée d'une grande surface vitrée et d'un pavillon moulé en polyester, celle-ci affiche en 1960 une esthétique entièrement nouvelle.Très largement diffusée, elle est généralisée à l'ensemble de la gamme.
La cabine avancée prends alors le pas sur les modèles à capots dans le domaine du transport routier.
Dans le monde des camions anciens, et en particulier des "WILLEME", le nom de Jean-Claude CALSAT est bien connu ...
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Retrouvé à bord du Willème LD4x2 
Certainement l'un des premiers willème de l'entreprise de transports.
Cette ancienne carte témoigne de l'intérêt que portait C.CALSAT pour la marque de Nanterre.
roues extérieures des jumelages arrière pour faciliter ses déplacements éventuels hors de la base aérienne dont il dépend.
on chargement.